Il fut donc décidé d'étudier des moyens de purifier l'air intérieur. Or, il existait justement un chercheur, le Docteur Wolverton, qui était spécialiste de la pollution et des moyens de la nettoyer avec certaines plantes. En charge des essais sur le nettoyage des contaminations provoquées par les armes bactériologiques, il avait découvert que des plantes des marais de Floride pouvaient éliminer l'agent Orange (celui-ci avaient été introduit accidentellement dans les eaux locales à la suite d'essais du gouvernement sur la base de Eglin Air Force).
À la suite de ce succès, il poursuivit ses recherches au Stennis Space Center de la NASA (anciennement Mississippi Test Facility), où il mit au point l'utilisation de plantes dans le nettoyage des eaux usées des centres de la NASA. Le système qu'il élabora pour remplacer les fosses septiques traditionnelles par des bassins de jacinthes est toujours utilisé aujourd'hui.
Ce n'est qu'après ces expérimentations qu'il commença à étudier les pouvoirs dépolluants des plantes sur l'air et notamment sur le COV : Ammoniac, Benzène Formaldéhyde Monoxyde de carbone Pentachlorophénol, Toluène, Trichloréthylène, Xylène... En effet, déjà à cette époque, tous ces composés étaient connus pour leurs effets irritants et leur potentiel cancérigène.
Il créa un espace clos, de la taille d'un habitation, parfaitement isolé, dans laquelle il introduisit à la fois des COV à forte dose, et quinze plantes en pot. Au début de l'expérience, lorsqu'on entrait dans le bâtiment, on pouvait éprouver une brûlure grave des yeux et un malaise respiratoire, les deux symptômes classiques « de syndrome des bâtiments malades ». Mais grâce à ces plantes, les COV disparaissaient jusqu'à ce que la majeure partie soit éliminée et qu'il soit à nouveau possible de pénétrer sans éprouver les mêmes affections.
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