Fleurs et plantes vertes coûtent si cher qu'elles sont devenues un luxe que peu d'entre nous peuvent encore s'offrir, en ces temps difficiles.C'est bien dommage car un intérieur fleuri procure paix et même joie de l'âme. Il nous est naturel de vivre au milieu des plantes, non du béton, des peintures, des plastiques, des bois vernis et des appareils électriques.Mais faire pousser plantes et fleurs chez soi est aussi bon pour la santé : de nombreuses plantes ont des vertus dépolluantes, et contribuent fortement à assainir l'atmosphère que vous respirez.
Les polluants qui vous entourent chez vous
En plus du formaldéhyde, très répandu, vos détergents et solvants peuvent aussi dégager du trichloréthylène et du xylène.Vos colles et adhésifs, y compris ceux qui ont servi à coller votre parquet ou votre moquette, peuvent aussi dégager du xylène et du tolluène.
Vos bouteilles et objets en plastiques peuvent être une source de benzène, vos meubles vernis de PCP, vos peintures de xylène, et si quelqu'un fume chez vous, il est probable que vous respirez de l'ammoniac.
Au risque de me répéter, je précise bien que ces Composés Organiques Volatils (COV) sont présents en plus du formaldéhyde, sauf dans les plastiques.
Or, les progrès des techniques d'isolation font que ces gaz restent de plus en plus longtemps piégés dans les habitations. Quand on sait que nous passons désormais 80 % de notre temps à l'intérieur, cela pourrait expliquer que le nombre de maladies allergènes respiratoires ait doublé en 20 ans.
Les polluants n'ont pas tous la même nocivité
Il existe de grandes disparités de la dangerosité des COV car de nombreux facteurs sont déterminants.D'une part, les polluants n'ont pas tous la même nocivité. D'autre part, les durées et les fréquences d'exposition aux polluants sont très variables. Enfin, au sein même de la population, tous les individus ne sont pas égaux face aux polluants. Certains groupes de personnes seront plus réactifs que d'autres : les enfants, les personnes fragiles, les personnes allergiques...
Pour les scientifiques, il est aisé de connaître les effets des COV sur la santé lorsqu'il y a exposition à un polluant sur une période courte et à des doses élevées. Il est, en revanche, beaucoup plus difficile de déterminer les effets avec précision, lorsque l'exposition est très prolongée, que les polluants sont nombreux et diffus, et que leur concentration est faible.
L'exposition peut provoquer des désagréments sans gravité ou au contraire des infections graves. Parmi les symptômes légers, on relèvera des irritations nasales, oculaires, cutanées et laryngiques ainsi que des états de malaise ou de fatigue chronique.
Parmi les affections plus graves, on constatera des dysfonctionnements des organes du corps humain : troubles des reins, du coeur, des poumons, du foie ou de l'appareil digestif.
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