Éviter l'infarctus pendant l'amour
Entre 0,6 % et 1,7 % des accidents cardiaques mortels ont lieu pendant un acte sexuel et c'est en général l'homme qui est concerné.
Mais le plus remarquable est que, pour 75% d’entre eux, il s’agissait d’une relation extra-conjugale, ce qui rend évidemment le décès encore plus embarrassant.
Comment éviter de se retrouver dans cette pénible situation ?
D'abord, il faut maintenir une activité physique régulière et modérée. L'amour ne demande pas forcément une forme olympique, mais il y a quand même, pour les hommes comme pour les femmes, une hausse du rythme cardiaque et de la pression artérielle comparables à la montée de deux étages, ou à une marche rapide.
Ensuite, il faut éviter les excès préalables de nourriture et d'alcool, qui favorisent ce type d'accidents.
Il faut bien entendu éviter les positions qui gênent la respiration.
Il vaut mieux se reposer avant.
Il vaut beaucoup mieux éviter les partenaires nouveaux, surtout dans des environnements inhabituels, qui créent une surexcitation incontrôlable.
De façon générale, il est préférable de mieux connaître et maîtriser sa propre sexualité ainsi que celle de son partenaire, afin d'éviter le stress et la crainte de ne pas être "à la hauteur".
En cas de doute :
Si vous avez un doute, vous pouvez passer chez votre médecin un test d’effort, qui évalue les capacités de votre cœur au cours d’une activité physique légère à modérée. Si vous ne présentez pas de signes ou de symptômes montrant une souffrance cardiaque comme une angine de poitrine, un essoufflement excessif, un rythme cardiaque anormal (arythmie) ou une diminution du rythme cardiaque (hypotension), vous avez réussi le test. Dans ce cas, et avec l’avis de votre médecin, il peut être raisonnable de reprendre une activité sexuelle.Si au contraire vous montrez des signes de souffrance, vous pouvez commencer un programme de réadaptation cardiaque. C'est le programme qu'on fait suivre aux personnes ayant eu un accident cardiaque, et qu'elles commencent généralement une semaine après. Ce programme augmente la capacité d’exercice physique et diminue le pic du rythme cardiaque pendant l’orgasme.
La vérité sur ceux qui meurt au court de l'acte sexuel
en réalité pour la plupart des ceux qui meurt au court de l'acte sexuel aurait absorbé un puissant produit aphrodisiaque très usité à l'époque, une poudre fabriquée à partir d'un coléoptère (autrement dit un scarabée) de couleur verte, originaire d'Europe du Sud, de la famille des méloïdés : la cantharide officinale. « La cantharide ordinaire se rencontre en Espagne et en Italie du Sud. Or l’insecte dont je vous parle est le méloé soudanais; bien qu’il fasse partie de la même famille, il s’agit en réalité de tout autre chose. La poudre de méloéOr, si le « méloé soudanais » est un insecte imaginaire, la cantharide officinale existe bien.
Depuis l'Antiquité, une poudre faite avec l'insecte est reconnue comme étant un stimulateur de l'érection. L'effet est tout à fait réel, mais il est à éviter à tout prix car il s'agit d'une érection pathologique, provoquée par une inflammation urinaire, et qui s'accompagne en général d'émissions d'urines sanglantes, vomissements, douleurs abdominales. La surdose peut être mortelle (50 à 100 mg suffisent), et c'est probablement ce qui est arrivé à Félix Faure.
D'après le spécialiste Yves Cambefort, « Son action principale est d'irriter l'urètre, ce qui peut en effet provoquer une forte érection et un gonflement du gland, par une excitation réflexe dont le point de départ se trouve dans les muqueuses urinaires enflammées. » (2)
Le marquis de Sade utilisait à l'occasion des bonbons d'anis enrobés de poudre de cantharide qu'il offrait à ses partenaires, ce qui lui valut de tuer quatre femmes et d'être embastillé pour empoisonnement. (3)
Bref, je suis désolé, mais je suis obligé de vous conseiller amicalement d'éviter à tout prix la poudre de cantharide
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